B-: Alors, maintenant que l’on a saisi l’enjeu, comment fait-on ?
Comment créer de la complémentarité entre les générations ?
Aujourd’hui, c’est un fait, l’entreprise est multigénérationnelle.
Cependant, au-delà des similitudes supposées entre membres d’une même cohorte et des différences de comportements entre les générations, ne pensez-vous pas que, quel que soit notre âge, on se rejoint tous sur cette quête de sens qui incite chacun à vouloir : être acceptés, être aimés et reconnus, être stimulés et engagés dans ce que nous faisons dans notre vie et tout particulièrement au travail.
Et maintenant que nous disposons d’une cartographie assez fine des attentes des différentes générations, on peut envisager une approche plus intégrée et plus inclusive de la diversité générationnelle, centrée sur la mobilisation de pratiques interG, au-delà de la seule segmentation par groupe d’âge.
Privilégier la qualité du lien, la qualité des interactions permettrai de promouvoir la collaboration, l’égalité de traitement et l’équité entre toutes les générations.
Ces pratiques intergénérationnelles, qui privilégient la qualité relationnelle, exigent au préalable un comportement collaboratif entre les générations. Et pour ça, il est primordial de mettre en place un contexte qui encourage ces bons comportements et qui évite que l’âge soit un prétexte pour rompre le dialogue.
A l’entreprise de s’y impliquer en favoriser un environnement « safe » en combattant le plus possible les aprioris sur chaque génération.
Vous connaissez le projet Aristote de Google, qui a enquêté sur 180 (vingt) équipes et analyser plus de 200 paramètres pour connaitre les clés de réussite d’1 équipe performante. Savez-vous quel est le 1er facteur de performance ? la sécurité psychologique de l’équipe (c’est-à dire un environnement propice à la confiance, au respect, au droit à l’erreur, à l’écoute, à la différence, à l’expression de chacun)
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